Le paon s'avance avec arrogance,
contemple sa traîne et ses ailes,
se pâme d'aise devant la magnificence
de son habit et le coloris de son plumage.
Mais à regarder ses pattes, il s'écrie d'horreur
et gémit à faire pitié.
Son cri témoigne d'une amertume réelle
devant la grossièreté de ses pattes
telles celles d'un vulgaire coq doté d'un ergot hideux.
à des éclats de soleil d'orpur et d'émeraude. Son plumage, comparé
aux plantes de la terre,
serait une fleur représentative
de tous les printemps ;
aux habits,
il serait d'une dentelle finementbrodée ;
auxparures,
on dirait des bagues dont
les chatonssont de différentes
couleurs serties dans un bel argent.
Parmi les créatures
les plus
merveilleuses le Paon.
Dieu :
lui a donné une forme parfaite,
a admirablement agencé
les couleurs de son plumage.
Le mâle porte une chatoyante livrée
et une longue queue qu'il déploie en éventail
en s'approchant de la paonne.
Quand il fait la roue,
sa queue ressemble à une ombrelle.
Il parade en se donnant un air avantageux,
se pavane avec orgueil.
Il couvre la femelle comme un coq quelconque mais il a l'ardeur d'un étalon en
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