Le paon s'avance avec arrogance,
contemple sa traîne et ses ailes,
se pâme d'aise devant la magnificence
de son habit et le coloris de son plumage.
Mais à regarder ses pattes, il s'écrie d'horreur
et gémit à faire pitié.
Son cri témoigne d'une amertume réelle
devant la grossièreté de ses pattes
telles celles d'un vulgaire coq doté d'un ergot hideux.