Le génie des arabes est d’avoir su
étudier et traduire les ouvrages
des savants grecs, indiens ou chinois
en les critiquant et en apportant
de nouvelles conclusions.
Ce n’est que par le biais des ouvrages arabes,
traduits en latin, que l’occident, à partir de
la Renaissance, pourra se lancer dans la
grande aventure scientifique du monde moderne.
Peut-on imaginer l’étude des mathématiques modernes, de l’algèbre, sans l’adoption de la numération décimale par l’humanité entière ?
Déjà, bien avant Copernic, les arabes avaient
émis l’hypothèse de la rotation de la terre autour
du soleil, ils avaient établis des catalogues
d’étoiles et construit des observatoires.
Ils connaissaient les mécanismes de la circulation
sanguine et avaient abordé les domaines
de l’ophtalmologie, la psychiatrie, la chirurgie...
dont les traités de la Renaissance
se sont largement inspirés.